jeudi 10 mai 2012

Toujours la même chose...

En ce moment le ciel est bleu, les Pyrénées encore un peu enneigées, et les températures remontent. Peu de touristes sur les chemins, c'est donc une période idéale pour aller rouler. Mais à chaque fois j'ai les mêmes soucis...


Pour commencer, je regarde la carte et trouve des nouvelles routes et chemins encore inconnues. Je charge tout dans le téléphone via le logiciel google map. Je me change et hop me voila parti. 20 minutes de route indiqué par le GPS, et la surprise, la route tourne mais un revêtement presque parfait la rend des plus agréable. Le seul risque, les petits monticules noir frais et encore fumant sur la route. Je ne préfère pas connaitre le résultat si la roue avant s’amuse à passer dessus en plein virage...



Une fois presque sur place, je me retrouve dans une cour de maison. Mamie sort "Vous êtes perdu?" non non, je viens juste caresser les chiens qui sont déjà en train de m’arracher les pneus! "Non j'ai dû me tromper au dernier carrefour (désolé pour la pub). Excusez moi" Je lui ai répondu gentiment, en ravalent la réplique précédente. Après un grand coup d'accélérateur, les chiens sont bizarrement partie, et me voila en recherche d'une nouvelle route pour atteindre ma cible.  Comme j'étais sur une jolie route à touriste, les panneaux "col des palombières" m'ont attirés et je m'y suis donc rendu.



La route était belle mais après un coup d’œil sur la carte google, le chemin qui part sur ma gauche (avec ses 53 virages), arrive logiquement sur des chemins connus. Forcement la tentation est trop forte, je n'ai même pas finis d'y réfléchir que je suis déjà dessus.



Premier E.Leclerc (il faut faire tourner les publicités), je prends le chemin qui monte ça doit être très beau en haut... En effet, arrivé en haut le point de vue est superbe. Mais le chemin de tracteur ou de 4x4 se transforme en chemin de VTT. Pas de soucis, avec mon vélo ça passe.



Ce chemin se transforme petit à petit en chemin de randonneur. Quelques cailloux dépassent, il ne faut pas trop ralentir. De temps en temps je suis content, au bruit que j'entends, d'avoir changé le sabot moteur en plastique par celui en aluminium... Bon ici il y a bien des bestioles qui est passés, je continue. Tiens les moutons la-bas, ce doit être eux qui passent par ici... Ou pas, il n'y a plus de route, de chemins, de trace... Plus rien. Bon Je fait demi tour? Non le chemin que j'ai laissé est juste un peu plus bas d'après la carte. Je descends en moto pour voir, si jamais c'est trop pentu je remonte. Une fois que c'est parti, c'est dur de tourner! Assis presque sur le porte bagage, les bras tendus, les deux freins actionnés, ça descend pas trop mal. Première difficulté, l'herbe est pas très courte et cache quelque blocs qu'il vaux mieux éviter. D'un coup la moto s’arrête presque, la roue arrière essaye de passer au dessus de la roue avant, par chance en lâchant les freins tout se remet dans le bon ordre. Ouf un peu plus et c'était le soleil! "Note pour plus tard: les hautes herbes cachent aussi des trous." Ici impossible de faire demi tour la moto est dans le sens de la descente. Je vois la route, une chose est sure: je vais arrivé en bas, reste à savoir comment!



Je retrouve la route qui me parait très grande. Pour vous donner une idée j'arrive des petits arbustes en haut, et l'air de rien c'est pentu!... Quelques minutes après le chemin en rejoint un que je connais et qui redonne sur la route. Hop me revoilà à la maison.


A chaque fois c'est la même chose. Je pars pour faire un tour en restant sur la route et je me retrouve à passer là ou rien n'est passé (rien ou presque) avec le palpitant qui frise la zone rouge. Mais j'ai des images plein les yeux, une sensation de liberté, et surtout le sourire au lèvres qui ne me quitte plus.  Aller je repars dans mes cartes chercher un nouveau terrain de jeu!


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