samedi 17 novembre 2018

Le sup river. Les différentes pratiques et des planches qui vont avec.

Le sup river est en plein essor. Une coupe de France a été organisée et de plus en plus de monde s’y déplace. Certaines étapes sont même des étapes internationales avec la participation de l’élite européenne. Mais si on sort un peu de cette pratique en compétition, que fait le pratiquant lambada et qu’attend-il de cette pratique ? Quel shape faire pour avoir une planche accessible et plaisante pour tous ? C’est ces reflexions que je vous propose de partager...



La pratique en compétition : une vitrine, mais surtout un partage.


Sur les étapes du sup river tour, nous sommes contents de nous retrouver entre copains, pour se tirer la bourre. Avec comme prétexte la compétition, c’est le moment pour se retrouver entre copains, échanger sur les visions de notre sport et échanger sur nos pratiques. On discute, on débat, et cela autour d’un verre. Mais cela permet aussi aux marques d’avoir une visibilité, une présence sur ces événements et attirer un nouveau public. Comme nous sommes, pour certains, en partenariat avec quelques marques, nous discutons aussi du matériel et de leurs évolutions. Chacun avec un point de vue différents, et chacun avec son expérience et sa pratique personnelles. Les lieux de compétitions étant très différents, à chaque fois le matériel pourrait changer. Donc lorsque je rentre en général, mon cerveau est en pleine ébullition, et ça lui change. Comment améliorer la forme de la planche ? Comment faire une planche pour tout le monde ? Bref, comment faire avancer les choses. Mais surtout ne pas oublier les nouveaux arrivants. Car de plus en plus nombreux, ce sont eux qui arrivent dans ce monde tordu ou l’on s’amuse à rester debout sur une planche dans un milieu hostile et humide.

La pratique loisir est la grosse majorité des pratiquants.

Le reste de l’année, hors compétitions, nous sommes peu à suivre un plan d’entraînement hyper cadré et régulier. Donc on va sur l’eau, mais pour y faire quoi ? On va se faire plaisir, jouer, se fixer de petits défis, et si possible partager un bon moment avec des copains. 
J’ai en gros 3 types de pratiques si je devais généraliser. La première est la moins pratiqué est la race. Un plat, je fais des tours histoire de garder la forme. Ce n’est pas ce que je préfère, et autant en parler maintenant comme ca c’est fait !

La descente sportive. 

Pour des parcours de plus de 5 ou 6km je dirais (cela peut varier en fonctions de rivières). Une planche de 11’ avec une bonne stabilité pour descendre la rivière. Un peu de vitesse, mais dans l’idée générale de la descente on trace. Mais si au milieu de la descente nous croisons une belle vague, rien ne nous empêche de s’arrêter jouer ! Mais ce n’est pas le but principal. Dans l’objectif on descend, comme si nous étions en plein trip de plusieurs jours. (Au passage ce type de planche est parfait pour ces trips aussi)

La descente slalomée.

Pour des parcours plus courts, l’objectif est alors de progresser techniquement. Le moindre contre-courant est prétexte à un stop, en bordé comme en débordé (tant qu’à jouer !). On peut naviguer sur place sur les bassins de kayak par exemple. On fait des bacs, on fait des stops, des surfs… La planche peut être un peu plus courte et moins rapide, mais plus joueuse. 

C’est avec cette vision des choses que j’ai shapé les 2 nouvelles planches de rivière pour Redwoodpaddle. Une 11’ pour des descentes sportives et une 9’6 pour plus de jeu. Accessibles a tous, et performante, le but principal ne sera pas forcement d’être le top du top sur les compétitions, mais d’avoir ne planche pour se faire plaisir ! N’est-ce pas la le principal ?


J’ai hâte de voir comment elles vont se comporter sur l’eau, et j’espère surtout qu’elles plairont au plus grand nombre. Et pour les voir, rendez-vous au Nautic à Paris (Vous m’enverrez des photos 😀)
Plus que quelques jours et elles seront sur l'eau !

2 commentaires:

  1. Salut, à propos des boards on en a déjà parlé sur Facebook. J'espère que RWP ne fera pas comme la plupart des autres marques et prendra la pratique en eaux-vives au sérieux: leur community manager vient de m'affirmer à l'instant que RWP ne vas pas sortir de nouveau shape eaux-vives!

    Concernant les pratiques je pense qu'il faut aussi en parler d'une qui prend pas mal de place dans la vie d'un paddleur de rivière: l'exploration. On récupère des topos kayak lorsqu'ils existent, on repère sur les cartes OSM, IGN, les images satellites, et depuis la berge lorsqu'elle est accessible... Mais y'a un moment où il faut bien se mettre à l'eau. Et en général par prudence on a tendance à viser plutôt un niveau d'eau bas: ça touchera plus mais au moins on pourra s'en sortir en marchant dans le lit. En termes de navigation du coup on voudra diminuer au max le tirant d'eau: rocker-arrière et petits ailerons pour qu'on puisse soulever les ailerons, ailerons amovibles... poignées pour faciliter les nombreux portages.

    Et sinon tu arrives à descendre dans des rivières manœuvrières avec la 11' ou tu préférera prendre la 9'6 dans ce cas?

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  2. Pour les planches je te promets les protos vont sortir. Il y a eu du retard à la prod car la priorité à été mise sur d'autres projet (comme le E-foil).

    Pour ceux qui est de l'exploration, je le classerai avec les randos en autonomies. Je choisirai la 11' je pense pour avoir de la glisse et la possibilité d’apporter un sac ou une pagaie en secours sans gêner sur la planche.
    Pour ce qui est des rivières manœuvrières, je pense forcement à la 9'6 sauf si la vitesse et la force de percussion est un avantage. Après il faut choisir et si cela n'était pas le bon choix tu es obligé de repartir avec l'autre! :D

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