C’est avec ce BH Ultimate 29er que je me suis fixé un nouvel objectif : une petite prière à Soyarce. Vélo révisé, le bonhomme un peu moins, mais la tête a dit oui, alors c’est parti.
Quelques kilomètres plus tard, un léger frottement commence à se faire entendre… le disque arrière. Ce n’est pas dramatique, mais toujours au même endroit. Il doit être voilé. À rectifier au retour, je me dis, mais ce bruit devient vite une petite musique de fond agaçante. Sinon, sur la route, tout roule nickel, sans forcer. Quelques montées plus loin, ça avance bien sur le plat et en descente, mais le moteur est un peu faiblard en côte… Enfin bon, je progresse bien ! Quelques passages sur des chemins et Saint-Palais est déjà là. L’aller s’est fait tranquillement. Maintenant, ça monte sérieusement. La route reste belle, mais la pente commence à se sentir. Pas de souci, je ne suis pas pressé et je mouline, toujours avec cette petite musique provenant de mon disque. L’avantage du VTT par rapport à mon ancien vélo de route, c’est que le braquet est bien plus varié, ce qui me permet de grimper lentement mais sûrement, sans m’épuiser. Je me permets même une petite course avec un tracteur et une batteuse, pour m’amuser.
Soyarce en vue, la partie VTT commence enfin. Jusque-là, un Gravel, voire un vélo de route, aurait été plus adapté, mais à partir d’ici, seuls les VTT peuvent passer. Je contourne les escaliers par l’ouest et trouve le chemin qui monte. De mémoire, c’est un chemin emprunté par des tracteurs, assez large. Quelques centaines de mètres plus loin, je me retrouve sur une mono-trace bien raide. Ce n’est pas le chemin prévu, mais bon, il est sympa, juste beaucoup plus technique. Finalement, je finis par pousser, le moteur étant trop haut dans les tours… et ce disque arrière qui continue de frotter légèrement, enfin que quand je pédale…
Arrivé en haut, le panorama est splendide. Quelques photos, puis je fais le plein d’eau à la chapelle. Objectif atteint ! Il ne reste plus qu’à rentrer. La descente par les marches est sympathique mais pas très reposante. Je descends doucement, car ça secoue bien et j’essaie d’être le plus fluide possible… sans grand succès ! Toujours ce frottement du disque me rappelle qu’il va falloir vraiment m’en occuper.
Retour par la route en passant par Uhart-Mixe, et après Saint-Palais HALTE-LA : je me retrouve sur la jante. En quelques mètres, ma roue arrière s’est complètement dégonflée. Je trouve une entrée de champs pour réparer, un peu à l’abri de la route. Je démonte, regonfle et ça tient… enfin, pas vraiment. RE-démontage, inspection du pneu… et voilà, la petite épine ! Un peu de colle, une rustine, et hop, cette fois ça devrait aller.
25 minutes plus tard, je suis de nouveau en route, mais je décide d’éviter les chemins restants, pas envie de tenter le diable avec cette réparation de fortune.
De retour à la maison, le bilan : 41 km, 2h41, une rustine, une erreur de trace, et toujours ce disque arrière agaçant. Ma réparation a tenu, mais à partir de Saint-Palais, j’étais à plat (et je parle de moi, pas seulement du vélo !). Le vélo est validé, mais il va falloir le passer en tubeless… et surtout régler ce satané disque arrière qui n’a pas arrêté de m’accompagner toute la sortie !
Il ne reste plus qu’a continuer à s’entraîner, faire des bornes, sur la route, en vélo nucléaire dans les bois, et aussi à trouver de nouveaux objectifs… Si vous avez des idées je suis preneur !
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