C’est toujours très dur d’écouter la raison… surtout quand on est faible face au marketing ! Mais il faut bien se montrer raisonnable, parfois. J’ai étudié les chiffres, et ils parlent d’eux-mêmes. Je vous les présente et vous allez comprendre.
Bilan vélo depuis janvier 2024 :
Il est clair que l’électrique n’est pas mon vélo principal : 24 % d’utilisation en 2024 et moins de 20 % pour le moment cette année. Alors pourquoi est-ce celui que je comptais garder, avec un gravel, dans mon garage ?
Quand je n’arrive pas à me décider, j’ai une méthode : je mets des annonces. Une pour le VTT semi-rigide, une autre pour le VTT électrique. Je fixe les prix de manière à ne pas perdre d’argent par rapport à l’achat — comme ça, pas de regrets. Quelques touches, rien de concret pour le moment… mais chaque échange me fait cogiter. Je regarde les remplaçants, je regrette, je me projette… Bref : je crois que je ne vais garder aucun de mes vélos ! Non, je ne raccroche pas tout — mais avec cette côte qui proteste dès que je rigole, mieux vaut réorganiser le garage que me relancer sur un enduro.
J’ai bien plus de jambes qu’au moment de l’achat du vélo électrique, et j’aime bien travailler pour les avoir. Du coup, je supporte beaucoup moins les 10 kg supplémentaires, et la réflexion permanente sur la charge de batterie. Conclusion : je le remplace par un musculaire.
Mon VTT actuel en mode “utilisation gravel” est sympa, mais pas top. Aussi performant soit-il, il ne sera jamais aussi roulant qu’un vrai vélo de route ou qu’un gravel bien affûté. Donc… je le vends aussi.
Le plan pour mon futur garage :
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Un VTT tout suspendu typé rando/xc, léger et efficace, pour rouler partout : à bloc sur mes parcours locaux, en rando sportive, en montagne ou sur les collines basques, et même en sortie familiale maintenant que ma fille prend goût au vélo.
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Un gravel roulant (pas un pur route, je me connais) pour alterner entre route et chemins en gravier, gagner en confort et accumuler les kilomètres. Un vélo pour travailler l’endurance, préparer les longues distances et garder la caisse toute l’année.
Ce combo me semble parfait. Avec ces deux-là, je peux tout faire. La seule limite… ce sera moi ! (Sacrée limite quand même.)
Reste à opérer ces changements : un peu de troc, des discussions, du marchandage, de la négociation et de longues soirées de recherche.
En attendant ?
Mon VTT semi-rigide roule toujours très bien. Il m’accompagne pour les sorties à deux, quand ma fille me lance :– “Papa, on va faire du vélo ?”
– “Heu… oui, bien sûr !”
Surpris mais heureux, je profite de ces sorties courtes (souvent moins de 10 km) mais régulières, presque cinq fois par semaine. Le plus dur sera de garder la motivation après la rentrée.
Certes, ces sorties font un peu baisser mes stats : pas de grandes distances, pas de rythme soutenu, pas de montées impossibles… mais il y a parfois un défi sur une côte, ou un parcours imaginé par elle. Et franchement, c’est bien agréable.
Je retourne donc éplucher Leboncoin et Marketplace. Mon VTT électrique est propre, révisé et prêt à partir. Mon semi-rigide, en configuration XC, reste parfait pour mes sorties par temps sec, même s’il est un peu technique dans les descentes. Et puis… je commence à préférer monter plutôt que descendre.
C’est pas beau de vieillir !
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