lundi 24 novembre 2025

Zwift + vélo d’appartement : bidouille hivernale réussie !

L’hiver arrive doucement, les journées raccourcissent, et les sorties deviennent un sport… aquatique. Entre deux averses et trois rafales, il fallait trouver une alternative pour ne pas se transformer en glaçon ou en chamallow. J’ai donc ressorti mon fidèle vélo d’appartement Domyos 500, qui n’a pas la prétention d’un home trainer haut de gamme, mais qui a au moins l’avantage de ne pas rouiller sous la pluie.


Le Domyos se connecte en Bluetooth à ma tablette ou à mon téléphone, ce qui le rend compatible avec Kinomap ou Décathlon Coach. Mais j’avais envie de tester Zwift. Tout le monde en parle, tout le monde y roule, certains y vivent presque… alors pourquoi pas moi ?

Évidemment, entre Zwift et le Domyos 500, ce n’est pas l’amour fou. Disons que niveau compatibilité, on est plus sur un rencard Tinder qui tourne mal que sur un mariage heureux. Mais comme souvent, il existe une astuce. Une application, QZ, capable de faire le traducteur entre mon vélo et Zwift. Elle récupère les infos, les convertit et les envoie à Zwift, un peu comme un interprète en conférence qui bosse deux fois plus que les autres. L’application est payante, mais pour le prix d’une bière parisienne, ce n’est pas ce qui va ruiner l’entraînement.


Il faut seulement la configurer correctement. Lors de ma première tentative, Zwift m’a félicité pour avoir tenu 800 watts pendant cinq minutes. Même moi, j’ai ri. À ce niveau-là, j’aurais pu postuler pour un contrat chez Jumbo-Visma. Quelques réglages plus tard, tout est rentré dans l’ordre, et Zwift est devenu parfaitement utilisable.

Il existe alors deux façons de pédaler. Le mode ergomètre, où l’effort reste constant. La vitesse baisse dans les montées, ce qui est paradoxalement très vrai… mais absolument pas ressenti dans les jambes. Je compare ça à une voiture automatique : on grimpe les cols sans vraiment les voir venir, et c’est très pratique pour garder une fréquence cardiaque précise.


Le mode Zwift, lui, est plus réaliste – parfois trop. Les montées deviennent dures, les descentes faciles, et là, le vélo ne rigole plus. Il faut tourner les jambes, point. C’est plus physique, plus chaotique, mais aussi plus satisfaisant quand ça passe. Et comme dehors, tenir sa zone cardio devient soudain un exercice d’équilibriste.


Une fois tout configuré, le monde Zwift s’ouvre entièrement : sorties solo, entraînements structurés, courses (où je découvre régulièrement que je ne suis pas aussi fort que je le croyais), et sessions qui transforment le salon en sauna. En bref, une manière efficace de passer l’hiver sans perdre les jambes… et sans perdre mes doigts à cause du froid.


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